// Présentation - Départ //

Quoi de plus aisé que l'écriture? Pas grand chose à vrai dire. On peut prendre ce moment d'écriture comme un exutoire, déverser sur le papier les émotions, les pensées, les sentiment et les ressentiments qui s'ils restaient enfouis, non dis, finiraient par nous ronger la vie.

Cela fais pourtant des mois, que cet exercice à la portée de tous, je ne l'ai pas pratiqué.

J'ai ressentis un sentiment d'emballement, je ne prenais pas le temps et disais ne pas l'avoir non plus. Je courrais après tous et tout le temps sans vrai raison. J'en suis venue à constater que je tournais en rond. De quoi pouvais avoir si peur, qu'est ce que je fuis sinon moi !

Depuis quatre semaines, quatre semaines et 5 jours, je me suis fixée un régime diététique adapté à mes besoins et mes envies. Jusque cette semaine, je m'étais autorisé de petits plaisirs mais pas de gros écarts alimentaires. Hier, en rentrant de mon footing, j'ai pris une douche. Ensuite, j'ai pris mon temps , je me suis posée et j'ai décidée de manger et de manger mal et trop.

Cette décision, qui peut semblait étrange, fantasque, je l'ai prise en pleine conscience de moi. Je voulais me sentir, sentir mon estomac et surtout sentir les EMOTIONS qui viendraient accompagner ce moment.

Bizarrement et à ma grande surprise, cet épisode où j'ai mangé de manière boulimique de tous et sans contrôler les quantités ne m'a pas fais plaisir. Je n'en ai pas honte et même si ma mère a tenté de me faire culpabiliser ce matin. Je crois que ce n'est plus possible. Je suis assez forte maintenant? Je fais les choses pour moi. ==>> Erreurs. Tentatives. Plaisir. Correction. Je vis pour moi.

Je ne me cache pas avoir peur de cette expérience, surtout des conséquences. je suis une sportive à catégorie de poids, pas au poids, et j'ai peur que cette recherche de moi pèse sur la balance.

Mon objectif premier au niveau du poids et de me stabiliser vers 63 kg ou moins car de cette façon je n'aurait plus à faire de régime en vu des compétitions ou événement sportif de la saison. Il est hors de question de culpabiliser, encore moins d'avoir mal au ventre, à l'estomac comme ca peut être le cas depuis cette orgie d'aliments caloriques.

A vrai dire, je n'ai toujours pas digéré ce que j'ai mangé et toujours envie de vomir et comme sensation c'est affreux, horrible, désagréable au possible. J'ai l'impression d'être malade....

J'attendrais de nouveau d'avoir faim pour manger et offrir les bons éléments à mon corps! Je suis fière de cette découverte sur moi, malgré le mal ressenti, elle signifie une chose :

Je peux me faire confiance!
Je dois me faire confiance!
Je dois écouter mon corps,
Je sais ce qui est bon pour moi.

Je le sais de manière intrinsèque. Il suffit que je m'écoute, que je laisse les sensations, sans les juger, sans les refréner, elles me montreront la voie.

Ça fais du bien de se confier, de se confier à soir, de prendre le temps de se parler à soir.